Depuis avril 2020, un changement s’est opéré dans les routes migratoires, avec des arrivées dont le profil correspond à celui couvert par le Programme (femme subsaharienne avec enfant à charge) principalement aux îles Canaries.

 

D’après les données du Ministère de l’Intérieur, 31 219 personnes sont arrivées en Espagne irrégulièrement par voie maritime et terrestre durant 2022, soit 26 % de moins qu’en 2021.

 

Du total des arrivées en 2022, 28 930 personnes sont entrées par voie maritime, distribuées de la manière suivante :

Canaries : 15 682

Péninsule et Baléares : 12 955

Ceuta par voie maritime : 124

Melilla par voie maritime : 169

 

2 289 personnes sont arrivées en 2022 à Ceuta et à Melilla par voie terrestre, dont 1 114 à Ceuta et 1 175 à Melilla.

 

D’après ce qui est indiqué dans le Rapport du Procureur Général de l’État de 2022, un total de 986 enfants sont arrivés parcanot durant 2021 (530 garçons et 456 filles) accompagnés d’adultes (des femmes dans la plupart des cas) qui affirmaient avoir un lien de filiation paternel ou maternel avec l’enfant. Ceci représente une augmentation importante par rapport aux 550 enfants arrivés par cette voie en 2020. Ces mineurs proviennent pour la plupart de la Côte d’Ivoire et de l’Algérie.

 

Le Rapport du Procureur en 2022 signale qu’ «Encore Une fois, le problème majeur soulevé par les parquets territoriaux est la séparation de l’enfant et de l’adulte  jusqu’à l’obtention d’un résultat positif du test ADN. Le Parquet de Cordoue expose qu’á l’heure actuelle, il n’est plus procédé à la séparation du mineur et de l’adulte qui l’accompagne avec placement de l’enfant dans le système de protection jusqu’à ce que la situation soit clarifiée. Il existe en effet un centre spécifique pour les femmes accompagnées de mineurs qui permet de maintenir l’enfant aux côtés de l’adulte lorsqu’un lien d’affection les attache. Le mineur reçoit ainsi les soins adéquats sans qu’il ne soit déclaré désemparé.

 

Ces enfants ne sont pas considérés comme « non accompagnés »mais comme des mineurs « séparés » de leurs parents mais en compagnie d’adultes de référence (suivant la définition del’Observation Générale 6 (2005) du Comité des Droits de l’Enfant concernant le traitement des mineurs non-accompagnés et séparés de leurs familles en dehors de leur pays d’origine »).

 

« À leur arrivée en Espagne, les femmes qui migrent depuis l’Afrique souhaitent quitter au plus vite les centres d’accueil humanitaire, dans le dessein de continuer leur voyage vers leur destination finale, qui se trouve normalement dans d’autres pays de l’Union Européenne. Cependant, ces femmes se présententsans documents prouvant leur identité et celle des enfants qui les accompagnent ainsi que le lien existant entre eux. Chez ÖDOS, elles restent en moyenne deux mois, période pendant laquelle se développe une intervention pour la protection de l’enfance en mouvement. Ce programme, impulsé par des entités de milieux divers, présentes en Espagne, au Maroc et en France, a été conçu pour soutenir les femmes qui arrivent sur nos côtes de manière illégale avec des enfants mineurs. Il s’agit d’un phénomène croissant ces dernières années, bien qu’invisible… ».

Si cet article du journal « El País » vous intéresse, vous pouvez poursuivre sa lecture sur « Comment lutter contre la traite des femmes et des enfants africains ».

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